Deux ans après son annonce initiale, The Witcher 4 s’est enfin illustré dans un premier trailer cinématique à l’occasion des Game Awards 2024. Celui-ci nous apporte plusieurs réponses quant à cette nouvelle saga dans la licence dark fantasy phare de CD Projekt RED, mais soulève aussi bien des questions. Voici donc nos attentes et prédictions quant à cette prochaine aventure sur le papier très ambitieuse en compagnie de Ciri.
Qui dit nouvelle saga initiée par The Witcher 4 dit en effet nouvel arc narratif, et surtout nouveau protagoniste principal. Selon toute vraisemblance, ce bon vieux Geralt de Riv a pris une retraite bien méritée, sirotant du bon vin rouge de Toussaint dans son vignoble personnel. C’est donc au tour de sa fille adoptive, Cirilla, d’emprunter la Voie du Sorceleur et affronter les nombreux dangers que cela implique. Mais comment cela va-t-il s’articuler par rapport aux événements de The Witcher 3 ? Qu’est-il arrivé à notre héroïne depuis ? À quelles nouveautés s’attendre pour « le jeu le plus ambitieux à ce jour » de CD Projekt RED ? Préparez vos épées de fer et d’argent, votre médaillon et vos yeux de chat pour nous accompagner dans nos spéculations maison autour de cette suite qu’on surveille de très près.
ATTENTION : pour fournir plus de substance à nos attentes et prédictions autour de The Witcher 4, cet article va fatalement SPOILER de nombreux éléments d’intrigue de The Witcher 3. Si vous n’y avez pas encore joué (tout d’abord, foncez, même neuf ans après sa sortie, c’est toujours un chef d’œuvre), nous vous conseillons de ne pas vous aventurer plus loin. À moins que cela ne vous dérange pas outre mesure.
Quelle histoire pour The Witcher 4 par rapport aux événements de The Witcher 3 ?
Avec la trilogie centrée sur Geralt de Riv, CD Projekt RED a prouvé son talent pour raconter une histoire aussi originale que passionnante, tout en respectant avec une scrupuleuse fidélité le matériau de base. À savoir les livres du romancier polonais Andrzej Sapkowski, qui s’arrêtent pour rappel avant les événements du premier jeu et ses suites. L’arc du Loup Blanc s’est terminé en une belle apothéose avec The Witcher 3 et ses extensions Heart of Stone et Blood and Wine. Le studio polonais nous laissait en effet bien comprendre dans cette dernière que le sorceleur allait profiter de son vignoble à Toussaint pour prendre sa retraite et couler des jours heureux avec Triss, Yennefer ou tout seul, selon les choix des joueurs.
Des choix majeurs tant pour Geralt et ses amis que pour le monde dans lequel il a évolué, nous en avons justement eu pléthore dans la première trilogie The Witcher. On peut donc clairement se demander dans quoi Ciri mettra les pieds au sein de sa propre saga lancée par The Witcher 4. Pour faire un tour des possibilités sur ce point, c’est ici que nous allons commencer à massivement SPOILER de nombreux éléments du troisième opus. Il est donc préférable pour vous de rebrousser chemin et revenir après y avoir joué, si vous ne voulez pas vous gâcher la surprise.
La quête principale de Geralt dans The Witcher 3 est, à la demande de Yennefer, de retrouver Ciri, leur fille adoptive, enfant biologique d’Emhyr var Emreis, Empereur de Nilfgaard, situé au sud des Royaumes du Nord où se déroule une majeure partie du jeu. La jeune femme est convoitée par de nombreuses factions, car porteuse du Sang Ancien, un lignage elfique lui octroyant d’uniques et puissants pouvoirs sur l’Espace et le Temps. C’est également à elle qu’incombe le terrible destin d’empêcher le Froid Blanc, un cataclysme qui viendra entièrement détruire le monde et le condamner à un Hiver Éternel. Son Empereur de père entend donc unifier les royaumes sous une unique bannière impériale, pour mieux les préparer à cette catastrophe. D’autres souhaitent s’arroger les pouvoirs de Ciri pour leurs propres desseins égoïstes. Dans une autre dimension enfin, les Elfes de la Chasse Sauvage veulent également la capturer, son Sang Ancien leur revenant, selon eux, de plein droit.
Dans sa quête pour retrouver Ciri, Geralt fait donc face à de nombreux choix proprement cornéliens. En fonction de ceux-ci, nous pouvons ainsi laisser les Royaumes du Nord tomber sous la coupe de l’Empire de Nilfgaard ; faire en sorte qu’ils reviennent à Radovid, roi sanguinaire et tyrannique de Rédanie en croisade contre les magiciens ; ou alors rendre à certains royaumes comme la Témérie une forme d’indépendance (avec un soupçon d’anarchie). Nous avons donc déjà potentiellement trois mondes radicalement différents dans lesquels pourrait se dérouler The Witcher 4. Sebastian Kalemba, directeur du jeu, a en tout cas confirmé que les événements du prochain jeu se dérouleront encore dans les Royaumes du Nord, et plus précisément dans les régions nordiques et enneigées du Continent. Soit des lieux jusqu’alors inexplorés dans les jeux, avec un caractère plus « sauvage » qui serait le terreau idéal pour de la chasse aux monstres en règle. Il n’est par ailleurs pas totalement impossible que nous retournions aussi visiter les îles de Skellige, qui revêtent une grande importance pour Ciri, puisqu’elle y a passé une bonne partie de son enfance.
S’agissant de la menace justifiant une nouvelle saga en compagnie de celle-ci, le mystère reste entier. On sait toutefois que la Chasse Sauvage a perdu le plus gros de ses forces. À l’exception peut-être des Moires, trois puissantes sorcières elfiques. En fonction de la fin du troisième opus, l’une d’entre elles aurait survécu (à moins d’avoir décidé de jouer le père adoptif le plus horrible de la création, et d’en payer amèrement le prix). Reste enfin la menace constante du Froid Blanc. Même si Ciri a pu retarder l’inéluctable dans The Witcher 3, le destin ultime de la jeune femme reste d’y mettre un terme. Le trailer de The Witcher 4 nous le rappelle d’ailleurs via le monstre qu’elle affronte et qui lui déclare : « Le Destin ne peut être altéré ». Cette nouvelle saga pourrait donc mettre en place une faction participant à l’avènement du Froid Blanc, avec ou sans le soutien de seigneurs, magiciens et autres puissantes entités. Le fait que notre héroïne évolue dans une région nordique du continent, avec ses paysages enneigés, peut par ailleurs ajouter de l’eau au moulin de cette théorie.
Il faudra cependant attendre d’en savoir plus sur ce point. On espère cela dit toujours pouvoir compter sur les talents d’écriture de CD Projekt RED pour nous narrer une histoire toute en nuances, dans un univers cohérent et immersif, peuplé de personnages captivants, dont le retour de Geralt et potentiellement d’autres protagonistes majeurs des précédents jeux. Le tout animé par des dialogues à choix multiples cornéliens quand il le faut, nous offrant une grande liberté dans le développement bon comme mauvais de Ciri, avec une certaine notion de Moindre Mal en toile de fond. À noter d’ailleurs que le studio polonais a, par l’entremise de Philipp Weber, directeur narratif du jeu, justement déclaré vouloir offrir un contrôle total des joueurs sur l’évolution de la sorceleuse, ainsi que ses romances, afin de proposer une expérience RPG dans la droite lignée des précédents opus de la licence.
Qu'est-il arrivé à Ciri ?
Si on ne sait pas encore exactement à quelle histoire s’attendre dans The Witcher 4, une chose est en tout cas certaine : Ciri remplacera Geralt en tant que personnage jouable. Mais plusieurs années séparent la jeune femme que l’on quitte dans The Witcher 3 et la sorceleuse plus aguerrie qu’on retrouve dans le premier trailer de sa suite. Qu’a-t-il bien pu advenir d’elle durant cette ellipse ? On ne peut pour l’heure se fendre qu’en conjectures, avec à l’appui les nouveaux éléments en notre possession comme le trailer, ou des nouvelles déclarations de CD Projekt RED par le biais notamment de Sebastian Kalemba, directeur du jeu, et Philipp Weber, précédemment mentionné.
Dans le combat de Geralt, Ciri et leurs amis contre la Chasse Sauvage, notre fine équipe décide de tenir un siège à Kaer Morhen, la forteresse de l’École du Loup, une des castes de sorceleurs encore actives. La terrible bataille qui en résulte a totalement détruit le foyer de Geralt et ses frères d’armes Lambert et Eskel. Pire encore, Vesemir, leur figure paternelle, procède au sacrifice ultime pour empêcher la capture de Ciri. Suite à cette mort déchirante, les choses s’accélèrent pour le grand final de The Witcher 3. Geralt et Ciri ont des comptes à régler, et le Froid Blanc avance à grands pas. En fonction de nos interactions avec la jeune femme, son avenir peut être radicalement différent. Si on la traite avec mépris, celle-ci se sacrifiera (du moins c’est ce que le jeu nous laisse penser) pour tenter d’accomplir sa destinée, estimant ne plus avoir de raison de revenir auprès de ses proches qui l’ont délaissée. Autrement, elle peut assumer pleinement son rôle d’héritière de l’Empire de Nilfgaard, remplacer son père biologique et devenir Impératrice. En dernier lieu, nous pouvons la convaincre d’embrasser enfin sa liberté et de réaliser son vœu le plus cher : devenir une sorceleuse, allant sans attaches là où la Voie voudra bien la porter. Cette troisième option est donc la plus logique, même si Philipp Weber a déclaré que l’équipe n’a pas choisi de fin « canonique » pour justifier la situation de Ciri dans The Witcher 4.
Mais comment a-t-elle donc pu devenir une sorceleuse à part entière ? Pour rappel, une telle chose n’est possible qu’en passant la fameuse Épreuve des Herbes. Celle-ci consiste, pour un aspirant sorceleur et sous la supervision d’un magicien, à se faire injecter de puissants mutagènes afin de transformer son corps et son esprit. Une opération mortelle dans la majeure partie des cas, et surtout, d’après les livres, pour les femmes. À noter cependant que, tout en respectant le matériau original, les jeux ont pris quelques libertés sur certains points. Toujours est-il que les très rares survivants à ce processus mutent ainsi en véritables sorceleurs, avec notamment comme signe distinctif des yeux jaunes aux pupilles de chat. Sauf que Kaer Morhen a été détruite et l’École du Loup dissoute dans The Witcher 3. Ses membres ont de plus décidé de partir chacun de leur côté pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs.
On peut donc légitimement se demander comment Ciri a pu se transformer en sorceleuse assermentée, yeux de chat inclus. Dans le trailer, on remarque par ailleurs qu’elle ne porte pas un médaillon de Loup, mais de Lynx. CD Projekt RED aurait ainsi pris le parti de canoniser et d’adapter à son récit la création d’une nouvelle École de sorceleurs n’ayant jamais été évoquée dans les livres ou les précédents jeux, mais trouvant entre autres ses origines dans une fanfiction particulièrement populaire et convaincante. Dans celle-ci, Lambert et la magicienne Keira Metz, après avoir décidé de partir ensemble suite aux événements de The Witcher 3, croisent le chemin d’anciens membres de l’École du Chat, également amis du frère de Geralt. Rappelons que cette École n’est alors plus constituée que de groupes de sorceleurs vagabonds, spécialistes dans l’art de l’assassinnat. Ils auraient ainsi décidé de faire cause commune et de se trouver un nouveau foyer en fondant l’École du Lynx, qui mélange donc les techniques du Loup et du Chat, pour créer son propre style. Jusqu’alors exclusivement masculine, la profession de sorceleurs y aurait également été ouverte aux femmes, à condition de survivre à une Épreuve des Herbes a priori moins dangereuse que l’originale. Tout ceci en principe sous la supervision de Keira Metz, ou éventuellement de Triss ou Yennefer (quoique celles-ci étaient farouchement opposées au désir de Ciri de devenir sorceleuse).
Que l’École du Lynx ait été créée par Lambert, Ciri ou qui que ce soit d’autre pour les besoins narratifs de The Witcher 4, ces éléments pourraient donc expliquer de manière assez logique la transformation de notre héroïne dans le prochain jeu. À noter cependant qu’elle n’arbore pas les yeux jaunes vifs emblématiques des autres sorceleurs, mais une couleur plus nuancée, teintée du vert marin de ses yeux d’origine. Cela pourrait donc signifier que sa mutation est différente, dans une ampleur qui reste à déterminer, notamment en raison du caractère unique du Sang Ancien de notre chère sorceleuse et des pouvoirs qui en découlent.
Gageons que CD Projekt RED nous relatera les événements séparant The Witcher 3 et sa suite, soit par un prologue en bonne et due forme, soit via des flashbacks à des moments clés de l’histoire. Quoi qu’il en soit, la jeune Ciri d’une vingtaine d’années que nous avons quitté a visiblement gagné en expérience et en maturité. On la voit en effet dans le trailer employer de nombreuses techniques de combats héritées de son mentor aux cheveux blancs (dont la fameuse chaîne d’argent vue dans la cinématique d’introduction du tout premier jeu, et jamais revue depuis), les emblématiques Signes de sorceleur, ainsi que des pouvoirs totalement inédits. Intéressons-nous donc maintenant à ceux-ci, afin de voir ce que The Witcher 4 peut nous proposer d’un point de vue purement vidéoludique.
Quelles nouveautés attendre dans The Witcher 4 ?
Avec The Witcher 4, CD Projekt RED entend créer son « RPG en monde ouvert le plus ambitieux à ce jour ». Des propos qui peuvent autant exciter qu’inquiéter, car le même discours avait été servi s’agissant de Cyberpunk 2077, avec le triste lancement qu’on connaît. Ceci dit, le studio polonais aurait a priori grandement appris de ses erreurs passées. Cette nouvelle saga en compagnie de Ciri devrait donc prendre tout son temps pour être pleinement peaufinée, avec pour rappel près de 400 personnes travaillant activement dessus. Cela devrait permettre une organisation moins chaotique et, espérons-le, beaucoup moins de crunch lessivant totalement les équipes. Qui plus est, le titre est développé sur l’Unreal Engine 5, le moteur d’Epic Games, au lieu de leur solution maison, le RED Engine, désormais totalement abandonné. Sur le papier, cela permettra aux développeurs de moins se tracasser à constamment réadapter leur moteur, notoirement connu pour être capricieux, et ainsi mieux se concentrer sur les aspects artistiques, narratifs et de gameplay.
Que peut-on justement attendre de The Witcher 4 s’agissant du gameplay, en prenant en compte les capacités propres à notre chère Ciri ? Rappelons qu’elle porte en elle le Sang Ancien, qui lui octroie des pouvoirs uniques. Dans les rares moments où nous l’incarnons dans The Witcher 3, celle-ci peut en effet se téléporter et présente une puissance brute dépassant totalement celle d’un Geralt pourtant bien plus expérimenté. Dans le trailer, on ne la voit cependant pas utiliser de telles techniques. Pour prendre l’ascendant sur son adversaire, on l’aperçoit toutefois manier la foudre, en mélangeant de l’air avec les volutes vertes associées à ses pouvoirs dans le troisième opus. À noter par ailleurs que Ciri a suivi des enseignements de magicienne par l’entremise de Yennefer. Dans les livres, elle abandonne toutefois sa capacité à utiliser la magie pour sauver Petit Cheval, une licorne à qui elle doit la vie. Quoi qu’il en soit, nous devrions avoir à notre disposition un nouvel arbre d’améliorations pour notre héroïne.
En plus des spécialisations relatives au combat au corps-à-corps ou à l’arbalète, aux Signes de sorceleurs et à l’alchimie dans The Witcher 3, elle devrait ainsi pouvoir obtenir de nouvelles capacités magiques ou en lien avec le Sang Ancien. Gageons qu’un événement quelconque, comme peut-être sa transformation en sorceleuse, ou une éventuelle perte de mémoire, à l’instar de Geralt dans le tout premier jeu, ont pu endormir tout ou partie de ses capacités innées. Cela pourrait totalement se justifier d’un point de vue game design, pour ne pas avoir d’emblée une Ciri absolument surpuissante. Elle pourrait donc peu à peu retrouver ses pouvoirs au fil de l’histoire, et ainsi offrir aux joueurs un satisfaisant sentiment de progression. On espère également des contrôles plus fluides, et des combats plus épiques et nerveux que dans un troisième opus qui n’avait pas totalement convaincu les foules sur ce point.
S’agissant justement de la progression dans The Witcher 4, on sait déjà qu’il s’agira d’un jeu dans un vaste monde ouvert, à peu près de la même taille que celui de The Witcher 3, avec un nombre plus ou moins égal de quêtes, mais « plus immersif et profond » d’après Sebastian Kalemba dans une récente interview. Alors que son aîné avait popularisé en ce sens une formule à base de carte criblée de points d’interrogations à découvrir, malheureusement jusqu’à l’overdose depuis, espérons que CD Projekt RED viendra apporter des changements nécessaires à ce niveau. Le studio polonais pourrait à cet égard s’inspirer d’excellents exemples récents s’agissant d’aborder un open-world, comme notamment Zelda Breath of the Wild/Tears of the Kingdom, Elden Ring ou encore Dragon’s Dogma 2. À savoir une carte à compléter soi-même, qui invite le joueur à s’abandonner à sa curiosité naturelle. Pour rester sur l’hypothèse d’une Ciri amnésique, le jeu pourrait par exemple nous lâcher dans un lieu parfaitement inconnu, et nous laisser l’explorer librement, avec comme principal motivateur des panoramas intrigants. On espère en tout cas de notre côté avoir constamment des réactions du genre : « Oh, je viens de tomber sur une grotte, voyons voir ce qui s’y cache », ou encore : « Ah, un village ! Je vais pouvoir me reposer et voir s’il y a des contrats demandant les services d’une sorceleuse ». Cela rejoindrait d’ailleurs le besoin de liberté de Ciri et sa volonté de suivre les pas de Geralt dans The Witcher 3, pour notre plus grand plaisir.
Quoi que nous réserve le gameplay de The Witcher 4, on s’attend aussi à prendre une belle claque artistique et visuelle. En plus d’être développé sur l’Unreal Engine 5, son premier trailer a été réalisé avec « des images pré-rendues sur une carte graphique NVIDIA pas encore annoncée ». On peut sans trop se mouiller estimer que ladite carte n’est autre qu’une RTX 5080/5090 à venir. Comme Cyberpunk 2077 il y a quatre ans, le premier épisode de la saga de Ciri pourrait donc bien se placer comme un nouveau mètre-étalon graphique. Ce tout en faisant office de vitrine pour les prochaines technologies propriétaires de la marque au caméléon vert, comme une nouvelle forme de Ray Tracing ou une mouture améliorée du DLSS. Cela risque cependant d’en faire grogner plus d’un, car demandant un PC dernier cri pour en profiter pleinement. On peut alors également se demander comment CD Projekt RED arrivera à faire tourner l’ensemble sur PS5 et Xbox Series, si toutefois The Witcher 4 sortira bien sur ces consoles. De manière très optimiste, le titre ne devrait en effet pas arriver avant 2027/2028, au plus tôt. Il se pourrait donc que, comme Cyberpunk 2077, leur prochain jeu sorte entre deux générations. On espère dans ce cas que le studio polonais proposera une version bien optimisée de The Witcher 4 sur les consoles actuelles. Comme tout ce qui a été développé jusqu’ici, il ne s’agit bien sûr que de pures spéculations de notre part.
En définitive, espérons que CD Projekt RED saura agréablement nous surprendre avec The Witcher 4, sur tous les points. Qu’il s’agisse de son histoire, du développement de Ciri, de son aspect RPG en monde ouvert ou encore de sa direction artistique et technique, on entretient de grandes attentes à son sujet. On croise donc très fort les doigts en formant un Signe de sorceleur pour que cette nouvelle saga en compagnie de Ciri tienne toutes ses promesses et soit à la hauteur de ce qu’on souhaite d’elle.